Born to Raise Hell, réalisé par Roger Earl et produit par Terry LeGrand, est la norme, le classique ultime du BDSM gay hardcore et du film de cuir sur lequel tous les autres sont jugés dans le monde entier ! Ce film, le plus acclamé des films S/M gay jamais réalisés, est une expérience implacablement dure et une plongée profonde dans les véritables pratiques S/M, dépeintes avec à la fois réalisme et stylisation créative/fantaisie grâce à une photographie forte et à un montage inventif. Il est depuis longtemps considéré comme une œuvre influente du cinéma hardcore et fait partie de la collection du Museum of Modern Art de New York.
Sidney Charles, du magazine cuir Drummer, a écrit : "Que peut-on dire d'un film qui est si chaud qu'il doit être manipulé avec des gants d'amiante ? Born to Raise Hell est le film à voir avec quelqu'un que vous aimez battre, ou par qui vous aimez être xxx".
Le légendaire cinéaste Fred Halsted (auteur des classiques expérimentaux S/M des années 70, L.A. Plays Itself et Sextool) a qualifié ce film de "meilleur film S/M que j'aie jamais vu".
Earl et LeGrand ont découvert et choisi le macho et barbu Val Martin comme acteur principal, ce qui lui a permis d'acquérir une renommée internationale dans les communautés homosexuelles du monde entier. En 1980, Val a été deuxième au concours international Mr. Leather.
En 2009, l'industrie du film gay pour adultes a décerné à Roger Earl, qui a ensuite réalisé (en collaboration avec LeGrand) d'autres films pornographiques gays importants et des vidéos S/M, le prix Lifetime Achievement lors de la cérémonie de remise des prix Gay VN à San Franciso.
Le S/M dans ce film est authentique : fouetter, pisser, battre, raser, bondage, ramper, flageller, fisting, langage verbal aimable, culs souillés. C'était l'époque où les mots "safe, sane, and consensual" ne définissaient pas encore le jeu BDSM, et le contenu de ce film est encore choquant par sa lourdeur et son intensité. Les hommes qui s'y livrent sont très masculins, très réels. Oui, il y a des érections, de l'action orale et de la baise, mais comme les adeptes du S/M le confirmeront, c'est la scène, et non le sexe, qui compte.